É
H
Chouettes naturelles ou marines
les mathématiques sont la leçon de botanique
du vengeur dans son palais arabe
Les femmes volées nocturnes en faible baisse
les femmes fugitives au col empesé
élèvent des renards comme du champagne
Elles disposeront des heures tête nue
Mazurka aux mains d’eau distillée
tache de vermillon comme une tête de python
une autre porte s’endormit et se modela
L’espagnole ouvrit le robinet de chaux vive
Les statues s’assouplissaient comme des fleurs
L’orange inspirait l’amour
comme la soudaineté les yeux parfumés
Découpez alors la poupée au fil de l’eau
Elle sert de tige à un ruban de viol
elle s’évanouit pour laisser passer
elle glisse comme un bras nu sur un écureuil
Parfois elle lit des romans grecs
C’est que les seins aimés
sortent par la violette de la haute horloge de campagne
La hanche décrite dans une cage
la coiffure apprise par les bois
le filet de pêche dressé de sa fébrilité entière
échos flétris
colibris des longitudes
traces de mancenilliers sur la vitre du bassin
Comme ceux-ci la démarche
disparait en quelques minutes
Quand l’angoisse aura dit son dernier mot
c'est-à-dire tourmenté les capes de nuit
et pressé les bibliothèques de partir
ces minutes en relief de crépitements
luiront naturellement sur les mannequins