SCENE VIII
Explosions. Cris. Massacre.
VERDICT
Tuer, tuer.
Vous qui avez la force de donner la mort,
Je vous embrasse. Allez.
Destruction de ce qui est beau et bon et pur.
Car le beau, le bon et le pur sont pourris.
Il n’y a plus rien à faire de toute cette pour
riture.
Ceux-ci ne savent plus que mourir ; il leur suffit
de regarder le ciel.
Il est plus facile d’être dans les mains de la mort
que de tenir la mort dans ses mains.
Raser, raser, raser. Explosion de cervelles.
A nu, à nu.
Mettez les corps nus — les âmes seront peu
vêtues.
Souillez. — Il faut détruire jusqu’à leur pureté.
Souillez tout cela, et quand ce sera souillé,
coupez et taillez. Réjouissez-vous des cris qui
raclent les gosiers.
On se jette sur des jeunes filles.
UNE JEUNE FILLE
Non, non, pas cela.
Je n’ai rien fait, je ne veux pas. Je —
Je vous aime — ah —