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oT On ne peut pas trouver de formes plus expansives que le cercle,
he ni plus concentrée que le triangle. Ces deux formes équivaudraient aux
tons le plus clair et le plus foncé de la palette. ~~
; : Troisieme analogie : —
2 Co Il y a des couleurs plus chaudes et des couleurs plus froides. Celles
8 . x 9 Ka . —
qui tendent à s'approcher du jaune de cadmium sont plus chaudes
que celles qui s’en éloignent pour s'approcher du bleu de cobalt.
Il y a des formes aussi plus ou moins chaudes ou plus ou moins froides.
Les formes qui s’approchent des figures géométriques sont plus
froides que celles qui s’en éloignent. Les formes capricieuses et compli-
quées sont certainement plus chaudes.
Nous pouvons trouver une quatrième analogie en remarquant qu’il y a
des couleurs plus denses et qui ont plus de poids que d’autres. Les terres
sont en général plus lourdes et plus denses que les autres couleurs.
“ Il y a aussi des formes qui ont un axe de gravité très marqué et
d’autres qui l’ont très peu marqué. a
; Les formes symétriques, par rapport à leur axe de gravité ont
plus de poids que les formes svmétriques et compliquées.
. Les figures géométriques et les formes soumises à un axe vertical
ont plus de gravité que les formes dont l'axe n’est pas marqué ou dont
l’axe n’est pas vertical. Ces dernières formes participeraient des deux
propriétés et correspondraient aux couleurs qui ne sont pas denses,
mais ne sont pas non plus légères.
ô Une cinquième analogie serait le contraste plus ou moins accusé entre
deux couleurs qui, peut-être, équivalent au contraste deux formes
différentes.
Nous voyons que tout cela peut être la base même d’une architecture
picturale. Ce serait la mathématique du peintre et ce n'est que
cette mathématique qui peut servir à établir la composition du tableau.
Or, ce n’est que de cette architecture que peut naître le sujet, c’est-
à à-dire un arrangement des éléments de la réalité provoqué par cette
composition" ~~
Faire coïncider le sujet X avec le tableau qu'on connaît, me semble
plus naturel que de faire coïncider le tableau X avec un sujet connu. Il
A faut donner des valeurs arithmétiques aux termes de cette équation
f t algébrique qui est le tableau. Ceci nécessite une explication.
= = = Un tableau est une synthèse comme synthétique est toute architecture.
1913. LA VIOLON ACCROCHÉ.
1913