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est là, souffrant peut-être ? Sur la porte, une pan
carte : ‘ Cabinet Particulier ” J qu’importe, le
Cul-de-jatte propose d’enfoncer, car on frappe
sans réponse ; acceptation, mais la porte résiste, le Cul-
de-jatte fait apporter une planche sur laquelle il se fait
hisser, et qu’on incline vers la porte, le chariot roule et
défonce. Horreur !... L’Américain est là,
à terre, la gorge tranchée, baignant dans
son sang, mort. La Manucure se met à rire
comme une folle, les autres sont consternés, le Cul-
de-jatte pleure et prend le mouchoir de F Amé
ricain pour s’essuyer les yeux. On transporte le
cadavre sur son lit suivant les ordres du peintre, et
sur présentation de ses papiers d’agent, il délègue le
Cul-de-jatte chez le commissaire de police ;
pendant ce temps, par habitude professionnelle, la Manu
cure fait les ongles du mort, le Curé
allume des bougies, le Peintre rédige un rapport, le
Marchand de cartes prie, son chapelet aux
doigts, l’Agent fait un croquis du cadavre, le
Cycliste fait une réussite.
Le Cul-de-jatte arrive chez le commis
saire après une course folle, il demande à être