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Tu n’as jamais connu l’arbre de la tendresse
d’où j’extrais mon essence
Il pousse à chaque étage sans préférence
Au milieu d’une discussion de pianos
Il est aussi joli que soixante mètres d’eau.
Les yeux de circonstance
Regardent le temps troué
A coups de pistolet
Mais s'il n’y a pas d’oreille
Nos yeux pourtant sont des bouteilles
Vidées à chaque regard
La nuit gardons les yeux dans mon hangar