LE CHEVAL d’eLBERFELD
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ne suis plus fichu maintenant de multi
plier 2 par 2 !
Lui aussi, avait renoncé à comprendre.
Je vis alors qu’il était véritablement intel
ligent. Je crois désormais aux chevaux
d’Elberfeld.
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Ainsi, à regarder vivre, et peut-être
mourir la civilisation française, avec ses
prolétaires d’autant plus exigeants qu’ils
font moins d’ouvrage ; son administration
à la fois bourdonnante et inhibitoire, ses
bourgeois dont beaucoup ne sont que des
oisifs et des tireurs au flanc, réduits au
jourd’hui à la portion congrue, tatillons,
étroits d’esprit, bêtement réactionnaires,
mécontents ; ses intellectuels affamés, dont
les seuls qui fassent du bruit pour récla
mer une pitance sont ceux dont l’existence
est la moins utile ; ses nouveaux riches
qui ne peuvent même pas savoir comment
et pourquoi ils sont devenus riches ; son