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L’ŒUF DUR
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La vitre au cœur
Toi qui n’as eu qu’un seul maître dans la nuit
Une main de lumière dans la nuit
A travers les brouillards épais
les buissons déchirants de l’hiver
Et les angles durs des solitudes
Simple flamme amère
le recueil certain
la poussière
Et dans les jours où le feu se reflète aux vitres isolées
A travers les rues des villes basses et des campagnes désolées
le feu intérieur qui danse
Dans la poitrine et le triangle qui avance
la glace à tous les pieds
la route
et l’étang retourné
Rayon à peine éteint
souffle à peine échappé
Le vent retenu par la main
Les visages serrés dans le chemin
Vers le ciel blanc et la terre durcie
les pas réglés
les voix nouvelles dans l’allée
L’air est pris
Rien ne passe plus entre les champs et les arbres dressés
A l’autre bout la flamme danse
le feu intérieur
au rideau triangulaire relevé
Le sang du cœur