LE SOLEIL NOYÉ
Le soir est si grand, si immense !
La mer du couchant
déborde les rivages
de la terre et les étoiles-mouettes
balançant leurs ailes
O
se brisent dans l’océan de mes yeux.
Les bateaux se noyèrent, dirait-oii, le poisson d’or
contemple, dirait-on, le rêve du couchant.
Le silence va par le monde comme un tremblement
de terre.
Le chant enchaîne les pensées.
Mer pensive,
loi qui frissonnes loin sous le ciel,
je pense à foi
par l’étoile filante de ma larme.
Les larmes salées tombent dans le lac
comme des étoiles sans gîte
en septembre
Le soir est si grand, si immense,
La pensée tombe sur le fond bleu
Le chant, comme un soleil noyé,
fleurit encore.
Keturi vezimo ratai,
Juodbëri arkliai.
Nepapratç berno metai
Tünoti tyliai.
I
Dien^ — girios, upelukai...
Vasara — nakcia...
Prunkscia lekia juodbërukai
Suolia ir riscia.
Pucia vëjas pucia,
Pucia is kalvos.
Laime, laime, ar tai tu cia
Stovi be galvos?
Keturi vezimo ratai,
Juodbëri arkliai.
Visk^ zino, viskg, mato
Kirmëlës keliai.
JUOZAS TYSLIAVA
JUOZAS
TYSLIAVA
BARBARAS PARYŻIUJ
As — motociklistas
Paniürçs
Kaip vakaro ükana
Nesuos Eliziejaus laukais
Vis greiciau ir greiciau
Tarp masinu padükusiu.
Nesuos, kad pakilcia i orą,
Kad persokt galëcia Triumfalinę arką.
Kad persokt galëcia as ilgesj savo
Ir pati vave.
ANDRE JS KURGIJS
Ozenfaul