MAGNÉTIQUES
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vivent aussi au grand air ; ils ne se laissent pas
emporter par leurs imaginations fiévreuses et, du
train où ils vont, tout bas : rien ne s’oppose à ce qu’ils
tirent du mâchefer les verroteries qui apprivoisent
certaines peuplades. Ils prennent lentement cons
cience de leur force qui est de savoir rester immo
biles au milieu des hommes qui ôtent leur chapeau
et des femmes qui vous sourient à travers un papillon
du genre sphynx. Ils enveloppent de papier d’argent
leurs paroles glaciales, disant : « Que les grands
« oiseaux nous jettent la pierre, ils ne couveront rien
« dans nos profondeurs » et ne changeraient pas de
place avec les gravures de modes. Je ris, tu ris, il rit,
nous rions aux larmes en élevant le ver que les
ouvriers veulent tuer. On a le calembour aux lèvres
et des chansons étroites.
Un jour, on verra deux grandes ailes obscurcir le
ciel et il suffira de se laisser étouffer dans Todeur
musquée de partout. Gomme nous en avons assez de
ce son de cloches et de faire peur à nous-mêmes !
Etoiles véritables de nos yeux, quel est votre temps
de révolution autour de la tête ? Vous ne vous laissez
plus glisser dans les cirques et voilà donc que le so
leil froisse avec dédain les neiges éternelles ! Les deux
ou trois invités retirent leur cache-col. Quand les
liqueurs pailletées ne leur feront plus une assez belle
nuit dans la gorge, ils allumeront le réchaud à gaz.